La revue

Une revue de géographie des transports et de la mobilité

La création d’une nouvelle revue en géographie des transports et de la mobilité a été motivée par les trois constats suivants :


1. Le constat d’une production scientifique désormais abondante sur les thèmes des transports, des réseaux, des mobilités, des flux. Thèmes devenus pleinement intégrés au fonctionnement des espaces et des territoires, voire à leur structuration, tant la mise en réseau du monde confère aux transports un rôle de premier plan, tant les problèmes de déplacements se posent avec acuité aux sociétés et territoires actuels et tant les aménagements consécutifs décidés et réalisés par eux sont nombreux et sujets à débat. Du fait de la prise en compte plus grande des dimensions géographique, spatiale et territoriale dans l’approche de ces thématiques par les acteurs de l’aménagement et par les scientifiques, la recherche a davantage élargi ses horizons.


2. Le constat de l’absence, en France, d’une revue spécialisée dans cette thématique, les revues existantes étant davantage pluridisciplinaires, à dominante économique ou privilégiant une entrée thématique.

3. Le constat que si une telle revue existe, elle l’est en langue anglaise, ce qui ne laisse pas indifférent.




La revue Géotransports vient donc en complément, et non pas en concurrence, des revues existantes, dans son créneau de spécialité, soulignant ainsi l’apport des dimensions géographique et aménagiste aux questions de recherche associant mobilités, transports et territoires.


La revue geotransports


Ne contestant nullement l’idée et la pratique de publier dans une revue étrangère et en langue anglaise, les initiateurs ont souhaité cependant nuancer cette forme de monopolisation scientifique, ouvrir le domaine des publications scientifiques internationales, et valoriser l’apport des travaux francophones produits en France ou dans le monde, proche ou lointain.


 Ils n’oublient pas que, dans de nombreux Etats non francophones, les revues en langue française sont appréciées, lues et parfois le seul moyen d’accéder à la connaissance.


Si, sur le fond, cette revue francophone de géographie des transports et de la mobilité se veut moins normative et davantage créative ou ouverte, elle souhaite néanmoins établir des ponts avec le monde anglophone et lui rendre accessible ses productions : chaque article fait l’objet d’un résumé en anglais et une bibliographie annuelle des ouvrages fait état de la production mondiale.


La mise en ligne de Géotransports, dès son premier numéro, participe de cette ouverture. Au-delà de limiter les coûts de diffusion de la connaissance, ce choix permet de fournir des productions scientifiques en libre accès à toute personne connectée au réseau mondial et d’atteindre des publics habituellement tenus à l’écart des publications scientifiques, les enseignants du second degré par exemple ; en outre, l’alimentation avec souplesse et au fil de l’eau de rubriques figurant dans des onglets a vocation à faire vivre la revue en interactions multiples.


La revue paraît au rythme de deux numéros par an.


Ses champs : transports, réseaux, mobilités, territoires

Le thème du ou des transport(s) et de la mobilité en lien avec l’espace géographique et les territoires dans toutes ses dimensions intéresse fondamentalement Géotransports.

Les entrées sont nombreuses : par les réseaux-supports ou par les réseaux fonctionnels, par un mode ou par le pluri-, le multi- ou l’intermodal, par les mobilités ou par les flux, par les opérateurs de réseau ou par les autorités organisatrices de transports, par les acteurs économiques ou par les acteurs institutionnels, par les territoires confrontés à des problèmes de déplacements ou par ceux qui réorganisent un système de transports, par la géopolitique ou par la dimension environnementale, par les processus ou par les impacts, par les interactions entre réseaux et territoires ou par les lieux, par la grande, la petite échelle ou par l’analyse multiscalaire, etc., l’éventail est large. 


Revisiter aussi des concepts, constituer des dossiers thématiques, ouvrir ses colonnes à d’autres régions du monde sont bien dans les intentions de la revue.


La revue Géotransports propose des rubriques scientifiques d’une grande diversité, à la fois dans ses thèmes et dans ses formats, dont le nombre et la liste peuvent évoluer.


La rubrique fondamentale est évidemment celle des articles, purs produits de la recherche. Soit ceux-ci répondent à un appel à articles lancé par la revue, en prévision de la parution d’un numéro thématique, soit ils font l’objet d’une publication dans un numéro « Varia » et l’envoi par leurs auteurs peut se faire à tout moment auprès du comité (consulter l’appel à articles permanent).


Utiles à la réflexion et à la formation continue du chercheur, des rubriques complémentaires alimentent aussi Géotransports.


Dans le domaine des actualités de la recherche, une place spécifique est donnée aux jeunes docteurs pour présenter leurs positions de thèse et à de récents habilités d’exposer leurs positions d’HDR, en un texte relativement court, non pas un résumé complet de sa thèse mais une position de thèse ou d’HDR argumentée. Par ailleurs, une bibliographie annuelle, listant et classant les ouvrages de référence en géographie des transports et de la mobilité. Il appartient aux personnes concernées d’envoyer ces éléments directement à la revue.


Des éléments de décryptage sont donnés par les rubriques : « Lieu du transport », qui veut apporter des informations concrètes et des réflexions sur un lieu spécifiquement transport (carte, photo(s), texte) ; « La photo qui transporte » ayant trait de près ou de loin à l’espace des transports, des flux et des mobilités, et assortie d’un commentaire scientifique concis susceptible d’expliquer sa portée géographique.


Un lieu de débat scientifique, avec la rubrique « Controverses ». Ne devant pas être assimilée à un courrier des lecteurs, celle-ci veut présenter deux points de vue différents, voire contradictoires, sur une question d’actualité dans le domaine des transports. Les lecteurs sont invités à suggérer des sujets susceptibles d’alimenter un débat, ainsi que des noms d’auteurs potentiels.


Comité scientifique

Ayant le souci de la qualité de production scientifique, gage de reconnaissance des auteurs et de progrès de la discipline, un comité scientifique est chargé de définir les grandes orientations éditoriales de la revue, de veiller scrupuleusement au maintien d’un haut niveau d’exigence en matière d’évaluation des articles soumis à publication, et de désigner un comité de lecture pour chaque numéro. D'envergure internationale, il est composé de :


Xavier Bernier, Paris Sorbonne Université

Antoine Beyer, université de Cergy-Pontoise

Farès Boubakour, HEC Alger (Algérie)

Laurent Chapelon, université Paul-Valéry Montpellier 3

Valérie Facchinetti-Mannone, université de Bourgogne

Assogba Guézéré, université de Kara (Togo)

Anne Hecker, université de Lorraine

Vladimir Kolossov, Académie des Sciences de Russie

Frédéric Lasserre, université Laval, Québec (Canada)

Valérie Lavaud-Letilleul, université Paul-Valéry Montpellier 3

Eloïse Libourel, LVMT-université Gustave Eiffel

Sabine Limbourg, université de Liège (Belgique)

Jérôme Lombard, IRD Prodig Paris

Robert Marconis, université Toulouse II Jean Jaurès

Nora Mareï, CNRS Prodig Paris

Ndèye Ngom, université de Dakar (Sénégal)


Alexis N’Guessan, université Félix Houphouët-Boigny Abidjan (Côte d'Ivoire)

Ángel Pueyo Campos, universidad de Zaragoza (Espagne)

Colette Ranély Vergé-Dépré, université des Antilles

Bruno Revelli, université Toulouse II Jean Jaurès

Cyprien Richer, CEREMA Hauts-de-France

Matthieu Schorung, université de Cergy-Pontoise

Arnaud Serry, université Le Havre Normandie

Benjamin Steck, université Le Havre Normandie

Kevin Sutton, université Grenoble Alpes

Pierre Thorez, université Le Havre Normandie

Jean-François Troin, université de Tours

Jean Varlet, université Savoie Mont Blanc

Jean-Pierre Wolff, université Toulouse II Jean Jaurès

Pierre Zembri, école d'urbanisme de Paris

Equipe de direction 

Colette Ranély Vergé-Dépré, Secrétaire générale

Pierre Zembri, Rédacteur en chef

Jean Varlet, Directeur de publication


Processus d’évaluation

La revue Géotransports est dotée d’un Comité scientifique qui veille au maintien d’un haut niveau de qualité des numéros publiés et qui met en place un processus d’évaluation rigoureux et exigeant des articles soumis à la revue, « en double aveugle».


Pour ce faire :

  • La revue désigne un Comité de lecture pour chaque numéro, composé de chercheurs compétents au regard des thèmes abordés par les articles.
  • Chaque article est soumis à deux experts anonymes, chacun n’ayant pas connaissance de l’autre.
  • Chaque article est soumis en version anonymée (texte et figures).
  • Chaque expert remet une fiche d’évaluation comportant un commentaire substantiel et argumenté ainsi qu’une expression synthétique à choisir parmi les quatre suivantes : « Accepté en l’état », « Accepté avec modifications mineures », « A revoir après modifications majeures », « Refusé ».
  • En cas d’avis contradictoires rendus par les experts sur la première version de l’Auteur, un troisième avis est sollicité.
  • Les avis des évaluateurs sont transmis à l’Auteur de façon totalement anonyme. L’anonymat n’est levé qu’au moment de la parution du numéro, c’est-à-dire après validation définitive de l’article, au besoin après deux ou trois allers-retours.

 

Par ailleurs, l’Auteur s’engage :

  • à soumettre un article original,
  • à fournir des documents libres de droits,
  • à ne pas soumettre simultanément son article à une autre revue.


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